Le Covid-19 a indéniablement impacté les finances publiques. À quelle hauteur, quelles en sont les conséquences et comment retrouver l’équilibre budgétaire ?
Les comptes de la Confédération avant la pandémie.
Les effets économiques des confinements et autres mesures sanitaires prises furent rudes pour les populations des pays concernés. Les états, dans leur vaste majorité, ont rapidement activé des plans de soutiens pour venir en aide aux entreprises.
Il fallait à tout prix éviter le cumul d’une crise hospitalière et d’une crise économique.
Et en Suisse ?
Les politiques budgétaires d’un état sont souvent sources de débats intenses. Pour ou contre, la dynamique antérieur servant à freiner l’endettement de la Suisse a permis aux autorités de disposer des fonds nécessaires afin d’injecter les ressources requises pour endiguer les effets financiers sur les sociétés et la population.
Quel impact sur les finances du pays ?
En un mot : massif. Les chiffres donnent le tournis. Les analystes estiment les dépenses à 30 milliards de francs. Certains prédisent moins sachant que les mesures d’assouplissements récentes soutiennent l’économie ; d’autres prédisent plus tant l’incertitude règne autour du variant Delta et ses effets potentiels sur une recrudescence des cas et le retour de mesures restrictives.
Aujourd’hui, selon une étude récente menée par PWC, les cantons subissent un recul de 23% de recettes fiscales ; les villes, un recul de 17%. Ceci, comparé à 2020.
Cela aura un effet sur la dette avec une augmentation de celle-ci de l’ordre de 36% pour les cantons et de 72% pour les villes à l’horizon 2023.
Quelle répartition des aides ?
Nous faisions référence à 30 milliards mais en réalité les dépenses cumulées atteindront plus du double sachant qu’une grosse part des aides ont pris la forme de prêts auprès des entreprises. Ces prêts sont en principe remboursables. C’est en tout cas sur un remboursement effectif d’une vaste majorité des prêts que la Confédération compte.
Vient ensuite le soutien aux entreprises par le biais de la mesure RHT (réduction de l’horaire de travail). Cette aide a notamment permis à des milliers de travailleurs de ne pas subir de plein fouet les mesures correctives de gestion des coûts face à la baisse du chiffre d’affaires de leurs employeurs. Le budget accordé pour ce soutien est de 26 milliards de francs.
Après, les APG (allocation pour perte de gain). 3 milliards de francs.
Enfin, un regroupement de charges variées comprenant la santé, les aides à la culture, les aides aux acteurs du transport etc…
Impact sur les ménages ?
Moralement, bien entendu. Et le moral impacte l’économie. Pour d’autres, des effets bien plus graves avec la perte d’un proche.
Économiquement cependant, le coup fut moins rude que prévu. La baisse des recettes fiscales en est le témoin avec une réduction de moins de 2% prévus pour les autorités. Le taux du chômage n’a pas explosé non plus comme redouté.
Les mesures d’aides ont atteint leur objectif à savoir protéger les entreprises et par leur entremise, les travailleurs.
Vers une hausse des impôts ?
Cela ne semble pas être à l’ordre du jour. Du moins, cela n’est pas ouvertement défendu par les politiques du pays. S’agit-il d’un calcul en communication permettant d’attendre un moment plus propice pour des annonces impopulaires ? S’agit-il d’une véritable conviction qu’il ne faille pas scier la branche sur laquelle nous sommes assis ? C’est trop tôt pour le dire.
À ce jour, la solution d’une hausse relative de l’endettement avec un amortissement sur la durée semble rassembler la majorité des suffrages. Tout dépend bien entendu de comment la rentrée se déroulera. Les projections actuelles sont rassurantes mais la Suisse ne vit pas dans une bulle. Plus qu’une stabilisation des cas sur le long terme au niveau local, les tendances dans nos pays voisins sont à suivre de près également.
Et vous ? Et vos projets ?
Le vieil adage tient toujours : ‘La vie continue’. Nos projets s’accomplissent, nos rêves se réalisent et parfois nous avons besoin d’un coup de pouce.
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D’ici-là, prenez bien soin de vous-même et de vos proches. Et croisons les doigts pour des jours meilleurs dès la rentrée !