Une femme assise utilise son ordinateur pour télétravailler
09.01.2024

Le télétravail : flop ou pas ?

Depuis la pandémie Covid, les entreprises ont multiplié les méthodes de travail à distance. La plus utilisée est le télétravail. Deux ans plus tard, cette méthode a-t-elle fait ses preuves ?

 

Petit retour en arrière

Lors du confinement, le monde du travail a connu un réel basculement.

Les entreprises ont dû s’adapter et différents moyens furent mis en place pour assurer la continuité des services, des ventes, le simple fonctionnement même de l’organisation.

Vous vous souvenez ?

La fameuse boîte en carton remplie d’un ordinateur, d’une souris et d’un écran que les employés ramenèrent chez eux…

On s’installait tant bien que mal quelque part dans son appartement, sa maison.

Les moins chanceux durent prendre place sur une vieille table au fond de leur chambre à coucher.

Les enfants crièrent en arrière-plan et les parents devaient jongler entre leurs responsabilités professionnelles et celles d’être mère ou père.

Ah… Que de souvenirs merveilleux !

De plus, les horaires se confondirent. Il n’y avait ni début, ni fin. Nous étions déjà connectés auparavant mais là, la place de travail s’était invitée chez nous, au sein de la famille, de son chez-soi.

Tout n’était cependant pas à jeter.

Le rendez-vous chez le médecin, la réception du colis Zalando, le passage du plombier… Ce qui nous obligeait à prendre congé ou à s’organiser différemment rentrait tout simplement dans son horaire de travail, sur place.

Surtout, fini le temps perdu sur la route ou dans le train. On gagnait deux heures de sa vie, tous les jours. Ce n’est pas rien…

Nous n’étions pas les seuls. Des centaines de millions de personnes dans le monde, par obligation ou librement, basculèrent dans cette nouvelle façon de travailler.

Il a fallu mettre en place des infrastructures technologiques et de l’informatique de pointe afin de permettre des échanges d’information en virtuel, par le biais de vidéoconférence ou de messagerie électronique, plus sécurisés.

Il a fallu instaurer une politique de télétravail pour donner des directives sur les heures de travail, la disponibilité des salariés et des dirigeants pour ne pas être trop intrusif dans la vie privée.

Enfin, il a fallu effectuer des révisions régulières pour évaluer l'efficacité des politiques de télétravail et recueillir les commentaires des employés.

Les grands gagnants ? Zoom, Teams, Skype, Webex… La période fut faste et le nombre d’utilisateurs explosa.

 

Les plateformes de visioconférence

Afin d’établir des canaux de communication clairs et efficaces, il est nécessaire d’avoir des outils de messagerie instantanée, de visioconférences pour maintenir une communication fluide entre les membres de l'équipe. Cette transition se fait par différents acteurs qui apportent des spécificités propres à chaque secteur.

Vous avez pu vous en rendre compte.

Telle entreprise va plus utiliser la plateforme Zoom qui permet des vidéoconférences simples avec un fil de discussion, facile d’utilisation et peu connectée à d’autres services.

D’autres utiliseront Microsoft Teams ou Webex qui offrent des solutions d’entreprises plus intégrées et sécurisées.

Skype et Google Meet viennent compléter les leaders du marché, du moins, en Europe.

 

Et les employeurs dans tout ça ?

La crainte principale de certains employeurs lors de cette pandémie ?

La baisse de productivité.

La pensée qui dominait était le fait que les collaborateurs, moins supervisés qu’avant, allaient moins travailler compte tenu de cette nouvelle liberté organisationnelle.

Les pauses sans fin, les emplettes de dernière minute, le « binging » Netflix…

On ne va pas se mentir, la majorité des télétravailleurs en a profité pour mieux allier besoins professionnels aux besoins personnels.

Les études de productivité furent nombreuses, trop nombreuses que pour les citer ici.

Au final, la productivité baissa légèrement en moyenne mais cela variait énormément selon les fonctions et responsabilités.

Des profils dont les tâches furent récurrentes accomplissaient plus rapidement leur travail et, n’ayant pas besoin d’en faire davantage, pour profiter du temps disponible pour vaquer à leurs occupations personnelles.

D’autres travaillèrent encore plus, notamment tôt le matin, tard le soir ou le week-end.

Là où certains managers souffraient d’un manque de supervision (surveillance ?) de leurs équipes ; certains collaborateurs vivaient mal la distance, le manque de clarté sur l’établissement de règles… Tous manquèrent les relations interpersonnelles et cela a pu impacter la culture d’entreprise et le sentiment de bien-être.

En conclusion, il n’y a ni une statistique valable pour tous ni un ressenti représentatif de tous les employeurs et collaborateurs. Cependant, nul doute que le monde du travail a basculé et les effets perdurent aujourd’hui.

 

Justement. Et aujourd’hui ?

Les entreprises s’adaptent aux demandes des employés, notamment les jeunes arrivant sur le marché du travail.

Ils exigent de la flexibilité, des horaires adaptés et oui, du télétravail.

En Suisse, le marché de l’emploi est en faveur des postulants. Les entreprises doivent donc rester attractives et tenir compte de ces demandes.

Les entreprises mettent en œuvre des modes de travail hybride laissant à l’employé plus de temps en télétravail mais en lui demandant d’être présent un certain nombre de jours au bureau. Là aussi, il n’y a pas une seule règle.

Certaines organisations refusent tout simplement le principe de travail à distance.

D’autres imposent un jour de présence fixe.

Certaines laissent le choix à leurs équipes.

Une chose est sûre, le télétravail est là pour rester sur le long terme, sous une forme ou une autre.

Plus que le contrôle de la productivité, plus que la gestion des équipes et des charges de travail, le vrai enjeu est de garder les liens entre collaborateurs, d’assurer une proximité entre dirigeants et leurs équipes.

Trouver un équilibre entre l’attractivité de la marque employeur, le bien-être individuel et les besoins de l’entreprise ; c’est là que l’effort doit être porté pour la suite.

 

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