Rien de plus simple que de compléter un achat sur une plateforme en ligne. C’est pratique et rapide. Attention cependant à prendre les précautions nécessaires pour éviter le cauchemar.
La situation en Suisse
24 938 délits furent enregistrés par la police en Suisse en 2020. Avec l’augmentation du nombre de plateformes web, la situation sanitaire en 2021 et les habitudes d’achats qui auront durablement été portées vers des transactions digitales, nul doute que les délits constatés cette année seront en hausse.
La cybercriminalité économique fut d’ailleurs, de loin, le type d’escroquerie le plus répandu. Personne morale ou physique, cela représente plus de 84% des plaintes reçues.
Les escroqueries
Du simple au complexe, tout existe.
Le cas de figure courant est la vente d’un produit sur internet où le vendeur perçoit une somme d’argent sans vous fournir la marchandise. Le vendeur utilise ensuite un autre pseudonyme et continue son escroquerie sur d’autres plateformes et auprès d’autres victimes.
Les faux ordres de paiements sont aussi courants. La mécanique ? Vous renseignez des données sensibles sur des sites douteux. Vos données sont ensuite utilisées dans une campagne servant à vous convaincre de l’authenticité de l’émetteur qui n’est rien d’autre qu’un escroc se faisant passer pour un employeur, une entreprise ou l’Etat.
Le mail ou document reçu semblent authentiques et de plus, certaines données personnelles y figurent. Vous payez la somme demandée et le tour est joué.
Cela ressemble au phishing qui prévoit l’envoi d’un mail vous demandant de remplir un formulaire avec vos données. L’escroc utilisera ensuite votre identité à des fins malveillantes ou tentera des retraits d’argent de vos comptes (imaginons que vous introduisiez les détails de votre carte de crédit) et ainsi de suite.
Dernier exemple, l’arnaque au logement avec des offres alléchantes et qui nécessitent un paiement à l’avance pour réserver le bien que vous souhaitez louer. Ne tombez pas dans le panneau si vous vous dites que c’est trop beau pour être vrai. C’est très souvent le cas.
Du coup, comment faire pour se protéger ?
Trois mots : vigilance, vérification et adaptation.
Vigilance.
Nous sommes tous pris par le temps. Le travail, la famille, les achats etc…
On n’a pas toujours la tête à agir tranquillement voire même lentement. On répond rapidement à un mail, on transmet illico presto nos informations, on click vite pour ne pas rater une opportunité… C’est exactement ce qu’un escroc espère de votre part.
La vigilance requiert votre concentration et donc un peu de temps. Lorsque vous faites un achat en ligne, vérifiez l’authenticité du site web.
Vérification.
Voici quelques conseils :
- Le mode de paiement est-il sécurisé ? (apparition du cadenas dans votre barre de recherche).
- Y a-t-il un moyen clair et direct de contacter l’entreprise?
- Existe-t-il des témoignages vérifiables via des sites référents ?
- Le site apparaît-il facilement dans des moteurs de recherche ?
- Les conditions générales sont-elles affichées ?
- Le site web dispose-t-il d’une adresse .ch ou est-ce un site identifié dans un pays tiers ?
- Le système de paiement par carte de crédit offre-t-il une solution de double authentification ?
Avant de transmettre la moindre information, vérifiez le site, soyez critique et, en cas de doute, allez simplement ailleurs.
Adaptation.
Pensez à adapter votre mot de passe régulièrement. Cela veut dire tous les trois mois au moins. D’ailleurs, variez vos mots de passes sur les diverses plateformes que vous utilisez. Un seul mot de passe pour tous vos comptes et qui n’a pas été changé depuis très longtemps = danger. Ne facilitez pas la vie des cybercriminels.
Mon budget est serré. Comment faire ?
Vous souhaitez vous faire plaisir ou surprendre un proche avec un cadeau. Il vous manque cependant les liquidités nécessaires. Il est alors conseillé de trouver une alternative. Après tout, pas besoin d’offrir un présent pour faire preuve d’amitié ou amour. Soyez donc raisonnable avec votre argent.
Si l’occasion le mérite, que vous souhaitez malgré tout faire le geste et sans que cela ne vous péjore financièrement ou mène à un surendettement, le crédit peut être utile.
C’est simple, c’est rapide et en choisissant la bonne plateforme de financement, c’est également sûr et confidentiel.
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Vous avez des questions ? N’hésitez pas à nous appeler directement ; on se fera un plaisir d’échanger avec vous.