Qu’on soit une grande entreprise, une PME ou un simple consommateur, l’impact de la politique tarifaire liée aux nouvelles cartes de débit fait débat. On vous explique.
Carte de débit ou carte de crédit ?
Commençons en effet par les bases. Une carte de débit n’est pas une carte de crédit.
La première débite votre compte immédiatement lors d’un achat.
La seconde vous fait crédit dans le sens ou votre compte sera débité plus tard. C’est donc votre banque qui règle la note dans un premier temps.
À noter que vous avez aussi les cartes prépayées. Comme le nom l’indique, vous chargez votre carte avant tout achat avec un montant prédéterminé.
Maestro fut jusqu’ici la marque référence pour les cartes de débit avec MasterCard et Visa celles représentant largement les cartes de crédit.
Pourquoi deux types de cartes ?
On peut mettre cela sur le compte de l’offre et la demande. Qu’on soit jeune, plus âgé, avec ou sans revenus fixes, voyageant beaucoup ou peu… les divers besoins des consommateurs ont mené vers des offres variées.
Derrière ces cartes, des institutions financières ou groupements d’intérêts financiers et technologiques. L’offre et la demande se sont rencontrées pour créer des marques à résonnance internationale et qui sont devenues aujourd’hui incontournables dans le secteur des transactions entre personnes privées et le secteur du retail.
Depuis, notamment grâce au développement des fintech, d’autres acteurs ont fait leur apparition.
Qui paie ?
Ce sont les marchands qui paient. Ceux-ci sont facturés soit un fixe (le cas pour Maestro) soit un fixe et un pourcentage sur la transaction (les cas de MasterCard et Visa).
Un marchand important tel qu’une chaîne de supermarchés peut négocier les taux appliqués. Par contre, un indépendant n’a pas le poids suffisant pour discuter des tarifs.
Le débat en ce moment se concentre autour de la hausse notable des coûts de transactions appliqués avec la venue des nouvelles cartes de débit de MasterCard et Visa. Ces coûts dépassent très largement les frais appliqués jusqu’à présent.
L’impact ? Les marchands réfléchissent à favoriser le paiement en liquide mais cela est moins sûre. Par ailleurs, à cause du Covid, les paiements sans contact sont bien entendu toujours promus.
Du coup, plan b. On augmente les prix pour préserver nos marges.
Oui mais alors, qui paie vraiment ?
C’est vous, c’est moi, c’est nous.
Comme souvent, c’est le consommateur final qui paiera la facture. Notre système financier est ainsi conçu.
Le marchand, soucieux de protéger son résultat net, reportera simplement des frais supplémentaires sur les prix finaux appliqués.
Quelle carte choisir ?
Comme pour le crédit, tout dépend de votre besoin et de votre budget.
Si vous souhaitez maintenir un contrôle important sur vos dépenses, il est préférable que vous utilisiez des cartes prépayées. Ainsi, aucune mauvaise surprise possible. C’est vous qui tirez les ficelles.
Pour ceux souhaitant un peu plus de flexibilité, une carte de débit pourrait faire l’affaire. Votre compte est débité directement et sert de valve de sécurité pour éviter un surendettement.
Pour ceux disposant de moyens suffisants et gérant bien leur trésorerie, la carte de crédit reste maîtresse. Elle inclut souvent une assurance voyage et offre le maximum de flexibilité.
Et Milenia dans tout ça ?
On informe, on conseille.
En tant que partenaire responsable, nous souhaitons représenter une valeur ajoutée pour nos clients. Nous proposons des solutions équilibrées, respectueuses des moyens de nos clients. Toujours dans un esprit de réaliser leurs projets mais dans un cadre de confiance et de transparence.
Il en va de même pour les cartes de crédits. Nous avons notamment un partenariat intéressant avec BonusCard. Au final, il est de notre responsabilité à tous de bien nous renseigner et de choisir les formules les plus en adéquation avec notre réalité et notre capacité de remboursement. Ceci, que ce soit pour un prêt personnel, un crédit immobilier ou une carte de débit.
C’est la raison d’être des articles publiés par Milenia et du blog sur notre site web. Un service d’information fait par des gens pour des gens.