10.07.2024

Quels sont les risques en cas de crédit impayés ?

Ne pas rembourser ses mensualités de crédit est lourd de conséquences. Le maître mot est « anticipation ».

 

Les précautions à prendre avant de contracter un crédit

On vit au rythme des projets et nous visons toujours plus loin, plus haut. Une nouvelle voiture, un voyage exotique, une rénovation de cuisine, le financement d’un projet personnel…

Parfois, nous ne disposons pas des fonds pour réaliser tout ce que l’on veut et on évalue alors la possibilité d’un coup de pouce sous forme d’un crédit.

Prêt personnel, emprunt privé, crédit à la consommation… Des termes qui signifient tout. La mise à disposition d’une somme d’argent contre remboursement, dans le temps, avec application d’un taux d’intérêt.

Rien de plus simple nous diriez-vous et c’est vrai.

Une plateforme de financement vous offre aujourd’hui la possibilité de constituer votre dossier en 24h et de recevoir le versement de votre argent dans la foulée.

Oui mais…

S’engager dans un crédit mérite une attention particulière. Il s’agit d’un engagement financier et contractuel. Vous disposez de droits mais aussi d’une obligation centrale ; rembourser votre crédit dans les délais fixés.

Une évidence nous diriez-vous aussi.

Or, nombreux sont les personnes n’arrivant pas à joindre les deux bouts et se mettant en situation de faillite personnelle.

Votre partenaire financier se doit de vérifier votre solvabilité, votre capacité de remboursement… Avant même de valider votre dossier pour envoi vers une banque prêteuse.

Il en va aussi de votre responsabilité de prendre toutes les précautions nécessaires afin d’étudier votre budget personnel et vous assurer qu’un crédit et son remboursement peuvent être assumés. Sans quoi, les risques se profileront à l’horizon.

 

Ne pas payer coûte plus cher !

Un logiciel comptable à la mémoire longue.

En ne payant pas aujourd’hui, ni après les rappels reçus, vous allez peut-être éviter une dépense à court terme mais vous cumulerez rapidement des dépenses supplémentaires à moyen et long terme.

Frais de rappels, intérêts de retards… Ceux-ci vous rattraperont tôt ou tard tant la durée de remboursement non effectué se prolonge.

Ces frais sont certes encadrés par la loi et l’esprit tend à éviter des cas de surendettement mais au final, le créditeur gagne toujours.

Si vous tombez dans l’engrenage de l’endettement, prenez les devants le plus rapidement possible.

Jouez franc jeu, renseignez-vous auprès des créditeurs et trouvez vite un accord afin d’honorer vos obligations tout en évitant une escalade des charges financières.

 

Les conséquences en cas de crédit impayés

Deux options s’offrent donc à vous. La précaution et la réactivité.

Pourquoi ? Hormis les frais supplémentaires, tenez aussi compte du risque ZEK.

La loi sur le crédit à la consommation oblige les organes financiers de se doter d’une centrale de données sur le crédit. Il s’agit d’une centrale digitale retraçant votre historique financier. La ZEK.

Vous demandez un crédit ? C’est inscrit.

Vous avez une carte de crédit ? C’est inscrit.

Vous signez un leasing ? C’est inscrit.

Vous avez le moindre souci de remboursement ? C’est inscrit.

Comme ce qui circule sur les réseaux sociaux, une fois que c’est publié, c’est très difficile de s’en débarrasser.

Même si vous arrivez à régler d’éventuels arriérés, une ombre risque de vous suivre pour un bon bout de temps.

Dès lors que vous faites une nouvelle demande de prêt personnel ou que vous souhaitez payer un objet à crédit, votre historique vous suivra et vous mettra des bâtons dans les roues d’une acceptation de votre demande.

Crédit refusé, carte de crédit refusée, leasing refusé… Tout cela à cause de paiements non honorés dans le passé. 

 

Le couperet

Ce n’est pas fini.

Imaginez ne pas réagir aux rappels de paiements, imaginez être inscrit au registre des données ZEK… L’étape suivante risque d’être les poursuites.

Pas bon du tout ça.

Le déroulement d’une poursuite démarre toujours par la réquisition de poursuite de la part d’un créancier, qu’il soit une personne physique ou morale. Il vous sera ensuite envoyé un commandement de payer à votre lieu de domicile ou votre lieu de travail et vous aurez 20 jours à compter de sa notification pour régler la créance.

Si vous ne remboursez pas la dette impayée avant l’échéance, le créancier devra demander une réquisition de continuer la poursuite et vous serez alors convoqué à l’office compétent. Lors de cette convocation, un état de votre situation financière sera établi pour déterminer si vous êtes saisissable ou non.

Saisissable ? Oui, vous aurez noté l’adresse de votre lieu de travail comme adresse d’envoi potentielle. Il est possible que votre employeur soit informé de la situation et qu’une saisie sur salaire soit imposée.

Votre employeur n’a pas d’autre choix que de se plier à cette requête. Vous cumulez dès à présent charges supplémentaires et un retrait sur vos revenus à la source.

 

Que faire en cas du surendettement en Suisse

Ajoutons un troisième ingrédient à la recette « solutions » composée jusqu’à présent d’anticipation et de réaction.

Ajoutons une dose de « transparence et de négociation ».

Si toutes les étapes évitables sont franchies, il vous faudra faire preuve d’une totale transparence envers les créditeurs, les autorités concernées voire votre employeur. Il ne s’agit plus de sauver les apparences mais de vous sauver tout court.

Les effets du surendettement en Suisse sont dévastateurs. Il vous faut donc du courage pour arrêter la spirale et vous en sortir.

Des solutions existent mais il faudra d’abord reconnaître la situation, informer les personnes concernées et négocier une voie de sortie vous permettant d’honorer vos obligations tout en étalant vos paiements dans la durée de façon à jouer l’équilibre budgétaire le temps nécessaire du remboursement intégral.

Lorsque vous vous en sortirez, n’oubliez pas de nettoyer vos données et de vérifier que vos données ZEK soient mises à jour et « propres ».

 

Milenia

Comme plateforme de financement phare en Suisse, notre rôle est d’accompagner des milliers de fidèles clients, tous les ans, à réaliser leurs projets.

Nous le faisons de façon responsable et éthique afin qu’un crédit soit source de joie et non de stress.

Cependant, la vie fait que des imprévus viennent parfois bousculer nos plans. Cela a parfois des conséquences sur nos finances et notre capacité de remboursement. Comme partenaire « projet de vie » de nos clients, nous devons aussi reconnaître cette éventualité et vous informer du mieux que l’on peut des solutions à votre disposition.

Nous prenons du plaisir à rendre heureux nos clients mais la réalité est que notre rôle est aussi de vous informer des risques. N’hésitez pas à prendre connaissance de nos autres articles traitant de tels sujets sur notre blog.

Milenia, à vos côtés.

  



Exemple de calcul: emprunt de CHF 10'000. Un taux d’intérêt annuel effectif entre 4.9% et 11.95% et une durée de 12 mois engendrent des intérêts totaux entre CHF 261.80 et CHF 624.80. Durée: 6-120 mois; Taux d'intérêt annuel maximum (y compris tous les frais du crédit) 11.95%. L'octroi d’un crédit est interdit, s'il entraîne le surendettement du consommateur. (Art. 3 LCD)

 

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