Un nouveau mode de paiement différé est en train de conquérir de jeunes consommateurs. Simple dans son approche, ce modèle tendance est pourtant risqué voire irresponsable.
C’est décidé, je me l’achète !
Je lorgnais sur le nouveau Samsung depuis un certain temps. Pas que j’en avais besoin mais ses trois caméras et son nouveau look me faisaient les yeux doux.
J’avoue que le prix était rébarbatif et vu mon âge, c’était compliqué d’obtenir un crédit. Qu’à cela ne tienne ! Un pote m’a parlé d’une enseigne qui proposait un nouveau principe de ‘buy now pay later’.
Assez aguerri dans la langue de Shakespeare, j’ai vite compris que je pouvais me payer ce sacré Samsung. Pas besoin de sortir un franc au comptoir. J’avais bien compris le concept. J’allais pouvoir payer mon nouveau joujou et rembourser l’achat sur la durée.
Me voilà maintenant l’heureux propriétaire du nouveau modèle et ça ne fait même pas mal. Plutôt cool non ?
J’y suis allé à l’instinct !
Le lendemain, le même pote m’invite à faire du shopping avec lui. De nouvelles baskets, un blouson et pourquoi pas une montre pour aller avec ? Je me suis souvenu du concept ‘buye naw pé laitier’ et bingo, la montre était mienne !
C’est tellement bien ce sentiment de liberté ! J’y suis allé à l’instinct et ça fait du bien.
Une application de plus…
Après m’être renseigné, je me suis rendu compte qu’il y avait de nouvelles applications qui rassemblaient les meilleures offres et qui proposaient le principe d’achat à crédit.
Vous avez entendu parler de Klarna ? Ce n’est pas IKEA mais c’est suédois aussi. Ils sont au top. Visa fait partie de leurs actionnaires et ils sont les spécialistes de l’achat différé.
Grâce à mon Samsung, en un tour de doigt, leur application était téléchargée.
Autant payer le crédit avec une carte de crédit…euh…
Quelques semaines après, je reçois les factures. Ça pique un peu j’avoue. Il n’y a pas de frais mais j’ai intérêt à payer dans les temps si je veux éviter une amende salée.
J’assume, je paie. Mon pote a plus de mal par contre. Il a pu s’acheter des articles comme moi mais vu qu’il n’y a pas d’étude de solvabilité quand tu achètes à crédit, il vaut mieux savoir gérer son budget.
Bref, il s’en sortira ce mois-ci en payant son crédit avec sa carte de crédit. Ça passera le mois prochain, c’est certain…
Inutile de continuer ce scénario hypothétique… vous voyez bien vers où ce type de démarche mène.
Tout le monde gagne
D’autres mastodontes lancent ou lanceront prochainement le même type de service. Apple en premier s’y est collé.
Les frais sont pris en charge par les commerçants qui assurent leurs ventes, les fournisseurs sont heureux, c’est facile pour l’acheteur dès lors qu’il est majeur et l’intermédiaire financier touche son pourcentage…tout le monde gagne.
Oui mais… non
La loi sur le crédit à la consommation régule le marché du crédit. Tout est fait pour éviter des situations de surendettement. Pour assurer cela, une analyse approfondie de toute une série de documents justificatifs est effectuée. Bien que cela se fasse rapidement, une totale transparence est garantie et des garde-fous sont en place pour refuser des demandes de crédits lorsque ceux-ci sont jugés excessifs à l’égard des budgets concernés.
L’analyse est complète et souvent double car une plateforme de financement telle que Milenia dispose d’une équipe de spécialistes qui étudient la solvabilité du demandeur et il en va de même pour la banque prêteuse.
Malheureusement pour nos jeunes consommateurs repris dans cet article, rien de tel lors de leur achat à crédit. Certes, une vérification dans la base de données des crédits est assurée mais aucune analyse de solvabilité n’est prévue. Ce serait contraire à l’intérêt de la rapidité d’exécution d’un achat liée à l’impulsivité de la démarche.
Tout le monde est donc gagnant… sauf le consommateur qui manque de recul et qui apprécie mal sa capacité de remboursement.
Et mes droits ?
Dans le cas de figure d’un achat à crédit, vous aurez certes des devoirs mais vos droits ne seront pas forcément bien défendus. En cas de litige, contrairement à une démarche de souscription à un prêt personnel qui est couvert par la loi, vous aurez peu de chance d’avoir gain de cause ou de pouvoir négocier un autre plan de paiement.
En conclusion
Non seulement le principe d’achat à crédit favorise-t-il l’acte d’achat impulsif (et donc non réfléchi) mais les jeunes sont la population visée car ils ne disposent souvent pas de carte de crédit ni de revenus leur permettant de faire un emprunt. Les enseignes l’ont bien compris.
Aussi, bien que les applications spécialisées dans ce type d’achat soient aujourd’hui limitées, comment réguler, à l’avenir, l’utilisation transversale de plusieurs applications par un même utilisateur ?
Dernièrement, le flou autour de la durée de remboursement, le manque de précision quant aux sommes liées aux amendes, le niveau de compétence discutable dans les conseils prodigués par les vendeurs dans les commerces concernés… sont autant de facteurs augmentant le risque pour le consommateur final.
Existe-t-il d’autres solutions ?
La première démarche est de bien gérer votre budget et de repousser des achats ultérieurement si vos moyens ne les permettent pas.
Ensuite, évitez l’endettement en prévoyant des réserves de trésorerie. Celles-ci vous permettront, à terme, de réaliser votre projet, votre achat.
Si vous souhaitez néanmoins financer un achat, pensez à faire un prêt personnel auprès d’un partenaire de confiance qui saura vous conseiller de façon personnalisée. Optez pour une plateforme de financement qui respectera toutes les règles en vigueur afin d’automatiquement exclure un risque de surendettement.
Pensez à travailler main dans la main avec ce partenaire afin d’établir une analyse de solvabilité précise. Votre démarche doit servir à améliorer votre situation personnelle, non à vous embourber dans un marasme financier complexe.
Le crédit offre la possibilité d’être remboursé en avance, sans frais. D’ailleurs, toute votre démarche, jusqu’à la signature du contrat de prêt, est sans frais.
Dernièrement, vous serez couvert par la loi sur le crédit à la consommation qui prévoit, entre autre, une période de désistement après l’acceptation de votre dossier.
Cela ne semble-t-il pas plus sérieux et responsable qu’un achat à crédit ?
Nous nous réjouissons de faire votre connaissance alors n’hésitez pas et faites une simulation sur notre plateforme. C’est gratuit, transparent et sans engagement.