L’essentiel des informations utiles pour savoir à quoi vous avez droit en tant que nouveau papa !
Papa bientôt ? Commençons par quelques conseils avisés.
Si votre partenaire vous indique qu’elle est certaine que ce sera des triplés. Respirez, elle joue avec vos nerfs.
Si l’on vous propose de visionner une vidéo d’un accouchement, feignez le malaise et dérobez-vous par la porte arrière.
Si vous disposez du dernier écran LED version maxi, enrobez-le de papier bulle ; votre petit tentera sans doute de faire un câlin à Tchoupi.
Vous ne connaissez pas Tchoupi…? Ah le bonheur de l’insouciance… Profitez-en tant que vous le pouvez.
Et enfin, suivez un cours accéléré en remplacement de couches et en manipulation de tire-lait électriques. Ce sont les deux objets qui occuperont vos mains pour les prochains 6 mois.
NDLR : Merci à magicmaman. Pour ne pas choquer les futurs papas, le plus gore fut maintenu à l’écart.
Vous êtes déjà papa ? Vous avez droit à un congé parental (un congé… sourire en coin)
Et oui, les plus hautes instances décidèrent il y a peu d’octroyer deux semaines de congé paternité aux nouveaux papas. Il faut avouer que la moyenne de 2-3 jours prévue jusque-là était ridicule tant la période après la naissance est intense émotionnellement et physiquement.
Qui y a droit ?
Dès lors que vous êtes le père légal et que vous êtes soumis à l’AVS depuis au moins 9 mois, vous y avez droit. Ceci, que vous soyez salarié, indépendant ou au chômage.
Concrètement, cela représente donc 2 semaines, ou 10 jours ouvrables, à prendre en un bloc ou séparément avant la fin du 6ème mois après la naissance de votre bout de chou.
Quelles indemnités ?
Vous bénéficiez de 80% de votre revenu moyen jusqu’à un maximum de CHF 196 par jour. Vous cotiserez sur ce montant car considéré comme un revenu mais ces jours ne sont pas pris sur vos jours de vacances.
2021-2022
La loi fédérale sur les allocations pour pertes de gains fut amendée dans ce sens début 2021. Si vous allez devenir papa dans les prochains jours ou semaines, vous êtes donc concerné.
Depuis le début de cette année, certains assureurs proposent des couvertures complémentaires permettant non seulement d’étendre votre congé paternité à 4 semaines mais aussi de disposer d’une compensation équivalente à 100% de votre salaire.
Les droits sont aussi applicables en cas d’adoption et la couverture pour des parents devant s’occuper d’un enfant gravement malade fut également améliorée. C’est la moindre des choses.
Et les employeurs dans tout ça ?
Ce qui vient d’être expliqué est le cadre légal. Rien n’empêche un employeur de faire un geste supplémentaire afin de soutenir les nouveaux parents dans l’équipe.
Certaines le font, beaucoup s’en tiennent au cadre fédéral.
Pour prendre l’exemple de Milenia, cette entreprise récemment accréditée Great Place to Work, elle a décidé de rajouter 8 jours au congé paternité… et par conséquence aussi au congé maternité. Cela, au frais de la société.
De plus, les jours peuvent être pris avant et/ou après l’accouchement selon les besoins du parent.
Inutile de préciser que cela est hautement apprécié tant le temps libre est compté dans les jours qui précèdent et qui suivent une naissance.
D’autres entreprises prennent des mesures similaires. Celles qui ne réagissent pas feront face à un désengagement progressif de leurs collaborateurs tant ceci est représentatif de la considération des besoins des employés. Celles qui font l’effort constateront une valorisation de la marque employeur et sauront attirés les talents plus aisément.
La Suisse, bon élève ?
Faut pas exagérer. Avant 2021, la Suisse était en queue de peloton. En 2022, on a grimpé quelques marches mais nous restons bien loin derrière beaucoup de nos voisins européens. Cela est particulièrement notable lorsqu’on compare les données liées au congé parental, soit le cumul des congés paternité et maternité.
Sans surprise, les pays nordiques offrent bien plus en matière de soutien et de flexibilité. La Suisse est comparable à la Belgique, la Bulgarie, la Pologne… mais loin derrière l’Espagne ou le Portugal. Comparativement, l’Italie et la Grèce sont parmi les pays les moins bien lotis.
Un ‘peut mieux faire’ donc. Les progrès sociétaux prennent parfois du temps. Or, dans une société moderne qui se targue d’être focalisée sur l’importance du bien-être et de l’équilibre vie de famille vs vie professionnelle, il serait grand temps que nous prenions ce problème à bras-le-corps pour soutenir les papas, les mamans et au final, prévoir des conditions d’accueil optimales pour nos nouveaux nés.
Un crédit ?
Entre siège auto, vêtements, couches, biberons, poussette, blender… un budget est à prévoir pour bien vous équiper. Vous n’aurez ni le temps ni l’énergie de vous en charger dans les jours et semaines qui suivent la naissance de votre enfant.
Fidèle au principe de responsabilité, un prêt naissance ne doit être souscrit que si véritablement utile donc attendez de voir ce qui vous sera offert par vos proches et effectuez des achats malins.
Si vous avez cependant besoin d’un coup de pouce, d’un emprunt personnel, pensez Milenia. En quelques gestes vous pourrez simuler le coût de votre prêt à la consommation et effectuer votre demande. Simplement et en toute sécurité.
Après tout, vous aurez autre chose à faire lorsque votre bambin vous rejoindra à la maison. Les premiers mois sont merveilleux mais oh si fatigants. Facilitez-vous donc la vie en optant pour une solution de financement simple dans sa démarche, rapide dans son exécution et ne présentant aucune contrainte financière préalable.
On sera là, à vos côtés. Vous vivrez des moments intenses et parfois épuisants mais le bonheur d’accueillir votre enfant dans ce monde ne peut être rivalisé.
Alors, si vous lisez cet article car vous serez bientôt papa (ou maman), félicitations, prenez bien soin de vous et profitez de chaque instant !