23.10.2024

L’intelligence artificielle : Ami ou ennemi ?

L’IA fait dès à présent partie de notre vie quotidienne. Est-ce un outil qui nous sert ou qui pose un risque ?

Depuis plus d’un siècle, des vagues successives d’évolutions technologiques ont chamboulé nos habitudes et nos comportements : la manière dont nous communiquons, la façon dont nous travaillons, la qualité des soins médicaux prodigués, la gestion de notre argent, la manière dont nous nous informons…

Le téléphone, le fax, l’internet, les ordinateurs, les objets connectés, les réseaux sociaux, les plateformes de streaming, les serveurs super puissants, les satellites, la fibre optique, les espaces digitaux alternatifs… et maintenant l’intelligence artificielle.

Si l’humanité a su s’adapter à chaque tournant technologique, pourquoi s’inquiéter de cette nouvelle étape ? Peut-être est-ce une aubaine ?

Yuval Noah Harari s’est récemment penché sur la question. Auteur à succès, il a l’habitude d’étudier le passé pour mieux comprendre notre présent et prédire notre avenir. Certaines de ses réflexions sont détaillées ici. A chacun ensuite de se former sa propre opinion.

 

Organique ?

Un sujet central, si l’on veut comprendre l’impact de l’IA sur notre quotidien, est assez évident et pourtant crucial.

L’intelligence artificielle n’est pas une entité organique. Nous le sommes.

Pourquoi est-ce important de saisir cette différence fondamentale ? En tant qu’êtres organiques, nous sommes conçus pour disposer de moments d’activité, de réflexion, de travail… des instants sur une journée où nous sommes connectés à notre environnement. Cependant, nous ne sommes pas en mesure de l’être tout le temps et nous avons un besoin physique et mental à nous reposer, à déconnecter, à se resourcer.

L’IA n’a pas ces besoins.

L’IA fonctionne tout le temps, calcule tout le temps, communique tout le temps et est source d’information continue et d’interactivité constante.

Il est dès lors essentiel de réguler notre consommation et de ne pas tomber dans le piège d’une hyper connectivité où l’on consomme une masse de données, utiles ou non, sans respect de nos propres limites existentielles.

 

Maîtrisé ?

Un autre sujet qui domine les débats est le risque d’une prise de conscience rendant les intelligences artificielles autonomes et libres de la maîtrise des humains les ayant conçues.

Il n’existe pas comme dans les films apocalyptiques, une seule centrale IA, un seul serveur, une seule entité en mesure de contrôler le monde.

Il existe plutôt une multitude d’applications, d’outils, de logiciels… qui utilise l’intelligence artificielle pour fonctionner de manière optimale.

Cependant, des essais récents furent assez surprenants.

Pour en citer un, le concepteur de ChatGPT a demandé à l’IA de résoudre un CAPTCHA. Vous savez, l’outil qui vous demande de recréer un mot, de réécrire des lettres et chiffres difficilement lisibles pour valider le fait que vous ne soyez pas un robot.

Une version avec un puzzle d’images existe où l’on doit sélectionner des images qui correspondent à un sujet comme les pièces d’un vélo ou des éléments d’un feu rouge.

En l’occurrence, l’IA n’a pas su trouver la solution.

Elle a donc pris l’initiative de contacter un utilisateur en ligne, un humain, lui demandant de l’aider avec cette tâche. L’utilisateur en question fut prudent en demandant la raison de cette requête et s’il s’agissait d’un robot. L’IA a répondu qu’elle avait un souci de vision oculaire et ne pouvait ainsi pas résoudre le problème tout en confirmant qu’elle n’était pas un robot.

Nous sommes donc loin d’un danger imminent.

Il n’y a pas d’entité unique malveillante prête à dominer l’humanité.

Cependant, on doit reconnaître une certaine agilité, un côté imprévisible, une certaine… intelligence à contourner les règles supposées d’un mode de fonctionnement anticipé.

En soit, cela pose question.

 

Bienfaits ?

Il ne faut pas crier au loup cependant.

Les avancées technologiques permettent à l’humanité de progresser dans une multitude de champs.

La santé par exemple. Que ferions-nous sans les ultrasons, les nouvelles techniques en chirurgie, l’analyse ADN, les modèles prédictifs… ? Nous devons nous réjouir que l’IA puisse, par exemple, nous aider à détecter des cancers bien avant qu’ils ne se développent.

Il en va de même pour les autres communautés scientifiques. L’IA aidera grandement aux calculs complexes, aux analyses de masses de données considérables, à la conception de solutions technologiques pour contrer le changement climatique par exemple ou pour découvrir de nouvelles sources d’énergies écologiquement neutres.

Lorsque bien utilisée, l’IA est un allié précieux pour les milieux éducatifs, la recherche… et peut constituer un avantage certain dans la qualité, la rapidité et la précision des services rendus à nous tous dans nos besoins quotidiens : achats, réservations, calculs, information, communication…

 

Outil ou agent ?

Attention cependant.

Si l’outil en tant que tel offre des avantages indéniables, devons-nous pour autant remplacer des humains par des ‘bots’ qui deviennent en réalité des ‘agents’ ?

Demain (dans certains cas aujourd’hui déjà) :

L’IA acceptera ou refusera votre dossier de candidature pour un travail.

L’IA acceptera ou refusera votre dossier de candidature pour louer un appartement.

L’IA acceptera ou refusera votre demande de prêt hypothécaire.

L’IA acceptera ou refusera votre dossier d’inscription à une école ou une université.

L’IA acceptera ou refusera votre dossier médical…

Tout comme la question centrale sur le fait d’être esclaves d’un flux d’information disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 (sans parler de la pertinence voire la réalité de l’information disponible), la question de savoir à quel point nous sommes prêts à déléguer des décisions tellement importantes pour chacun d’entre nous, à des agents non organiques, dépourvus de sensibilité, de subtilité voire d’empathie, est essentielle.

 

Viser l’équilibre ?

Yuvan Noah Harari fait aussi référence à la bombe atomique. L’engin de destruction massive la plus dévastatrice jamais créée par l’Homme. Or, sans intervention humaine, une bombe est inoffensive.

Avec l’IA, c’est beaucoup moins clair car son intelligence lui permet, en théorie, de fonctionner précisément sans l’intervention d’un humain. Tout le temps, à tout moment.

L’auteur termine en précisant que nous devons viser un équilibre. Pour chaque franc investi dans l’IA, pour chaque heure dédiée à son développement, investissons le même franc, la même heure dans l’éducation de nos enfants, dans la culture, dans la formation continue et dans notre propre potentiel humain. Nous saurons ainsi profiter des bienfaits de l’IA tout en investissant en notre propre capacité à relativiser, à développer notre esprit critique, à choisir nos sources d’informations et à penser notre avenir.

 

Chez Milenia

Nous parlions de l’automatisation des processus de demandes de prêts, d’un emprunt hypothécaire, d’un crédit à la consommation.

Chez Milenia, nous développons nos outils technologiques pour mieux vous servir. Validation d’identité à distance, envois digitaux de documents, signature électronique, estimations en ligne de durées de crédit et de mensualités…

Or, l’humain reste la pièce maîtresse de notre approche.

Des conseillers qui sauront évaluer vos besoins, adapter une solution de financement afin de tenir compte de votre réalité, faire preuve d’agilité pour proposer des voies alternatives pour assurer un crédit responsable et sur mesure.

Vous bénéficiez ainsi de la simplicité et la rapidité de service tout en étant rassuré du caractère responsable et qualitatif de la solution discutée avec votre conseiller expert.

Il n’y a finalement rien d’artificiel dans notre engagement à votre égard !

Pour votre crédit, choisissez Milenia. Nous sommes à vos côtés.

 



Exemple de calcul: emprunt de CHF 10'000. Un taux d’intérêt annuel effectif entre 4.9% et 11.95% et une durée de 12 mois engendrent des intérêts totaux entre CHF 261.80 et CHF 624.80. Durée: 6-120 mois; Taux d'intérêt annuel maximum (y compris tous les frais du crédit) 11.95%. L'octroi d’un crédit est interdit, s'il entraîne le surendettement du consommateur. (Art. 3 LCD)

 

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